Connaissez-vous ce dicton provençal ? Vous n’utiliserez pas la Sauge officinale des jardins (Salvia officinalis) en aromathérapie, sa vente est réglementée, seul un médecin aromathérapeute peut l’intégrer dans une formulation réalisée en pharmacie. La présence d’une importante quantité de thuyones (14 à 37%), cétone en rend l’emploi très délicat, elle a notamment des propriétés abortives et neurotoxiques qui ne permettent pas qu’elle soit mise en vente libre. Mais si vous souffrez des désagréments dus à la ménopause ou pré-ménopause, n’hésitez-pas à faire sécher les feuilles de la Sauge officinale de votre jardin, elle fait merveille en tisane.
En aromathérapie, c’est l'huile essentielle de Sauge sclarée (Salvia sclarea) qui est tout particulièrement employée car elle n’a pas la toxicité de sa cousine. Oestrogène like : elle reproduit dans l’organisme la même action que les oestrogènes naturels et sera préconisée en remède aux différents maux du cycle féminin, de la puberté, de la ménopause. Relaxante, elle atténue les sautes d'humeur, la fragilité émotionnelle, la fatigue, la dépression, les bouffées de chaleur, la transpiration excessive et les règles douloureuses.
En massage du ventre, diluée dans une huile végétale, dans une proportion d’1 goutte d’HE pour 1 cuillère à soupe d'HV, elle est un bon remède contre les troubles des cycles menstruels, aménorrhée, bouffées de chaleur.
Dans le cas de règles douloureuses, irrégulières, il est préconisé de prendre 2 gouttes d'HE de Sauge sclarée dans une cuillère à café de miel 2 à 3 fois par jour la veille et le jour des règles.
Pour les femmes en période de ménopause, introduisez une ou deux gouttes d’HE de Sauge sclarée dans votre vinaigrette, tout naturellement, ne vous compliquez pas l’existence. De plus, outre sa capacité à harmoniser le système hormonal, elle est aphrodisiaque…
A ce que je sache, et malgré ce qu’on voudrait nous faire croire, la ménopause n’est pas une maladie !
Plus d'infos dans Les troubles de la féminité
Précautions d'emploi : Ne pas donner aux personnes sous traitement hormonal, aux enfants de moins de six ans et aux femmes enceintes ou allaitantes. Demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien.