L’Arnica montana est une plante des montagnes à fleurs jaunes, de la famille des Astéracées. On la trouve plus précisément dans les pâturages entre 1200 et 2800 mètres d’altitude, en France (Vosges, Alpes, Massif central, Pyrénées) et en Europe centrale et septentrionale.
Elle pousse lors du solstice d'été, à la Saint-Jean (ce qui lui a valu parfois
l'appellation de «fleur de la
Saint-Jean », qu'elle partage avec le Millepertuis).
Il semblerait que l’Arnica était déjà connue durant l’Antiquité, mais les premiers documents écrits l’évoquant ne remontent réellement qu’au Moyen-âge. Ce n’est qu’en 1753 que la plante est réellement mentionnée sous le nom «Arnica montana» par Carl von Linné, naturaliste suédois et père fondateur d’une méthode de classification des végétaux, la méthode binomiale, toujours en usage.
L'étymologie du nom «arnica» viendrait d'une altération de «ptarmika» du grec «ptarmiké», que l'on traduit par «qui fait éternuer». D'où une de ses appellations populaires l'«herbe à éternuer». Comme toutes les grandes plantes, l'Arnica possède plein de petits noms : l'«herbe à chamois» (qui ne la mangent que pour se soigner), la «montagnarde qui guérit», la «fleur des anges», le «plantain des Alpes», la «quinquina des pauvres», l’«herbe aux chutes», l’«herbe à éternuer», l’«herbe aux prêcheurs», l’«herbe sainte», ..., ou encore le «tabac des Savoyards (ou des Vosges)», car jadis, les feuilles d'Arnica séchées étaient fumées par les montagnards pour lutter contre les toux quinteuses et les bronchites.
Le macérât huileux d'Arnica permet d'obtenir un concentré très puissant des principes actifs contenus dans les fleurs de l'Arnica. Vous pouvez l’utiliser pure ou l’incorporer dans vos huiles de massage aromatiques, vos baumes (cf Baume respiratoire et Baume du Tigre) et vos crèmes de soin «maison».
ANTALGIQUE, ANTI-INFLAMMATOIRE, ANTI-ECCHYMOSE, CICATRISANT ET CIRCULATOIRE, le macérât huileux d'Arnica calme les douleurs articulaires et rhumatismales,
apaise les contusions, résorbe les ecchymoses, les hématomes et les œdèmes, soulage les jambes lourdes et les varices en favorisant la circulation du sang.
Beaucoup de kinésithérapeutes du sport ont recours à cette huile pour effectuer des massages de préparation et de récupération musculaires. Avant l'activité sportive, le macérât huileux d'Arnica soutient l’échauffement et limite les contractions musculaires. Après l’activité sportive, elle accélère la récupération musculaire et prévient l’apparition des courbatures.
Pour les anthroposophes, qui ont une vision du monde à la fois physique et spirituelle, c'est une plante solaire qui «amène de la lumière là où y a de l'ombre» , qui illumine la noirceur des contusions et des pensées, qui éclaire les bleus du corps et de l'âme.
* Veillez à toujours avoir dans votre trousse homéopathique familiale, des granules entre 5 et 9 CH pour les traumatismes physiques, et des granules en 30 CH pour les chocs moraux ou affectifs !
Attention ! Le macérât d’Arnica s’utilise uniquement en usage externe et n’est en aucun cas comestible. En cas d’ingestion, elle peut entraîner des problèmes cardiaques. Ne jamais l’appliquer sur des coupures, des blessures, ou toute plaie avec écoulement de sang. Eviter tout contact avec les yeux ou avec les muqueuses. |