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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 06:00

 

Dans une de ses célèbres émissions de télévision, Oprah Winfrey demandait à Maya Angelou ce qu'elle pensait de vieillir. Et toujours pleine d'enthousiasme, de simplicité et d'autodérision, l'auteur a répondu :

"En ce qui a trait aux changements de mon corps, il y en a plusieurs qui se produisent chaque jour... en particulier mes seins.  Ils semblent faire une course pour voir lequel se rendra le premier à ma taille."

 

Cette boutade a produit l'hilarité dans le public, et elle a continué :

"Mais j'ai appris une chose c'est que peu importe ce qui arrive, ou à quel point aujourd'hui semble éprouvant, la vie continue quand même, et demain ira mieux.


J'ai aussi appris qu'on peut dire beaucoup sur une personne à sa façon de voir trois choses: une journée pluvieuse, beaucoup de bagages et des lumières de Noël entremêlées. 

J'ai appris que peu importe quelle a été ta relation avec tes parents, ils vont te manquer lorsqu'ils ne seront plus dans ta vie. 

J'ai appris que "gagner sa vie" est bien différent de "faire sa vie".

J'ai appris que la vie nous donne parfois une deuxième chance.

J'ai appris qu'on ne devrait pas traverser la vie avec un gant de baseball dans chaque main, il faut parfois être capable de renvoyer quelque chose.

J'ai appris que chaque fois que je décide quelque chose avec un coeur ouvert, je prends généralement la bonne décision.

J'ai appris que même si j'ai des douleurs, je n'ai pas besoin d'en être une.

J'ai appris qu'à chaque jour, on devrait tendre la main à quelqu'un. Les gens aiment qu'on les serre dans nos bras ou qu'on leur donne une petite tape amicale.

J'ai appris qu'il me restait encore beaucoup à apprendre.

J'ai appris que les gens vont oublier ce que tu as dit, les gens vont oublier ce que tu as fait, mais les gens n'oublieront jamais comment ils se sont sentis avec toi."

 

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 06:00

 

Pour celles et ceux qui auraient raté ce superbe film qui nous fait naviguer entre fiction et réalité. Les "bleeding hearts" (les "coeurs qui saignent") ou Dicentra spectabilis dont parlent la jardinière, une image qui correspond bien à ces êtres tout en sensibilité...

 

« "Le Cerveau d'Hugo" raconte l'histoire mouvementée et bouleversante d'un garçon nommé Hugo depuis sa naissance jusqu'à l'âge de 22 ans, grâce à des acteurs de différents âges. La fiction est enrichie par des témoignages d'autistes, enfants, adolescents ou adultes et leurs parents. Ils nous donnent une extraordinaire leçon de courage car être né avec un cerveau autiste au pays des neurotypiques est une épreuve et un combat de chaque jour.

 

Le film retrace aussi l'histoire de l'autisme grâce à d'émouvantes images d'archives, et nous fait voyager à l'intérieur du cerveau humain à partir des dernières découvertes scientifiques.

Josef Shovanec, l'un des témoins du film, vient, par ailleurs, de publier le premier récit d'un autiste français sous le titre "Je suis à l'Est!" publié aux éditions Plon. »

 

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 06:00

 

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 06:00

 

Vivre une authentique simplicité du coeur, être vrai, c'est le propos d'Alexandre Jollien dans ce "Petit traité de l'abandon". Comment vous dire que ce livre me fait du bien à l'âme et que je ne peux résister au plaisir de vous en offrir un extrait...

 

"J'aimerais prendre du temps pour examiner un terme qui m'est cher, un exercice à proprement parler. S'exercer à la gratitude. Je crois souvent que le bonheur procède de la conquête. Il faut posséder, avoir, conquérir. Alors que la joie, c'est peut-être tout simplement - et ce n'est pas si simple que ça - s'ouvrir à ce qui est, donner quotidiennement. La joie procéderait à mes yeux plus de l'acte de recevoir que celui de conquérir. Et si, justement, l'exercice de la gratitude ouvrait notre capacité à recevoir ce que la vie donne?

 

Il s'agit d'abord de bien regarder autour de nous. Platon utilise, dans le "Gorgias", la belle image du tonneau percé. Tout ce que l'on y met s'en échappe. Comme dans la vie. Rien de ce que l'on amasse ne nous comble. On ne sait pas recevoir les fruits, les cadeaux de la vie dans ce tonneau sans fond. Sommes-nous des tonneaux percés? Voilà peut-être la première interrogation! Voilà peut-être qui nous éclaire sur le manque, le vide que l'on croit ressentir certains jours tout au fond de nous! J'ai enfin pris conscience de cela, quoique cette prise de conscience se soit faite jour après jour, petit à petit. Et c'est ce "petit à petit" qui est difficile dans l'art de vivre auquel j'essaie de me tenir. Un jour je vais bien, je me sens libéré, et le lendemain, une petite bricole me plonge au fond du gouffre." 


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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 06:00

 

Un grand appartement parisien, tellement grand qu’il en paraît démesuré, écrasant pour ses occupants.

A l’intérieur, un couple : Georges et Anne, octogénaires, professeurs de musique en retraite.

Un jour, tout bascule : Anne est victime d’un accident vasculaire qui aura pour conséquence de la laisser hémiplégique.

Georges va alors s’occuper d’elle à plein temps, effectuant chaque geste de la vie quotidienne qu’elle ne peut plus accomplir. Et de ce point de vue, Michael Haneke ne nous épargne rien, allant jusqu’à nous montrer la dépendance dans ses aspects les plus triviaux (mais toujours sans voyeurisme).

Tous les gestes de Georges envers Anne sont imprégnés de l’amour qu’il lui porte (par exemple, lorsqu’il l’aide à se lever, on dirait que tous deux vont esquisser un pas de danse, même s’il n’en est rien).

Peu à peu, ils ne vont plus faire qu’un dans ce grand appartement où les visites de l’extérieur se font de plus en plus rares. Ils vivent en huis-clos, les autres n’existent plus, seule compte Anne.

Georges a d’ailleurs ses mots, un jour que leur filles est venue leur rendre visite : « vous avez votre vie, laissez-nous la nôtre ».

Ce huis-clos devient encore un peu plus pesant lorsque Georges congédie l’auxiliaire de vie censée le seconder. Seulement, celle-ci ne s’occupe que mécaniquement de la malade, sans prendre en compte ce qu’elle est ni ce qu’elle a été ou encore ses souhaits.

Une autre chose frappante est l’apparence du personnage de Georges (joué par un formidable Jean-Louis Trintignant) tout au long du film. En effet, plus on avance dans la dépendance, plus ce dernier apparaît marqué physiquement, plus on observe sa démarche devenir de plus en plus hésitante.

 

A travers cette ultime histoire d’amour, le cinéaste nous conduit à nous interroger sur la vieillesse, la dépendance, et plus largement le rôle des aidants, de « celui qui reste » valide dans un couple âgé. Doit-il tout assumer pour celui qui ne le peut plus ? Cette question nous y serons tous confrontés tôt ou tard et il est bien difficile d’y trouver une réponse…


Critique et réflexion sur le film "Amour" de Michael Haneke

Marie-Claire Fleury-Bregeot

 

Amour-copie-1.jpg

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 06:00

 

« les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes.
Pour les uns qui voyagent, les étoiles sont des guides,

Pour d'autres, elles ne sont rien que de petites lumières.
Pour d'autres qui sont savants, elles sont des problèmes.
Pour mon directeur, elles étaient de l'or.
Mais toutes ces étoiles-là se taisent.
Toi, tu auras des étoiles comme personne n'en a.
Quand tu regarderas le ciel, la nuit,

Puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles,
Alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles.
Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire ! »

Antoine de Saint- Exupéry

gif-etoiles

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 06:00

 

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 05:00

 

"Si un battement d'ailes d'un papillon peut engendrer un ouragan,

la même chose est vraie

pour tous les autres battements d'ailes du même papillon,

mais aussi pour tous les battements d'ailes des millions d'autres papillons,

sans parler de l'influence

des activités des innombrables autres créatures plus puissantes,

comme les hommes par exemple !"

Edward Lorenz

papillon-ki-bat-des-ailes.gif                                                                                 

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 05:00

  

 Que vois-tu, toi qui me soignes, que vois-tu ?
Quand tu me regardes, que penses-tu ?

Une vieille femme grincheuse, un peu folle,
Le regard perdu, qui n'y est plus tout à fait,

Qui bave quand elle mange et ne répond jamais,
Qui, quand tu dis d'une voix forte "essayez"
Semble ne prêter aucune attention à ce qu'elle fait

Et ne cesse de perdre ses chaussures et ses bas,

Qui docile ou non, te laisse faire à ta guise,
Le bain et les repas pour occuper la longue journée grise.
C'est ça que tu penses, c'est ça que tu vois ?

 

Alors ouvre les yeux, ce n'est pas moi.
Je vais te dire qui je suis, assise là, si tranquille,
Me déplaçant à ton ordre, mangeant quand tu veux :
Je suis la dernière de dix, avec un père et une mère;
Des frères et des soeurs qui s'aiment entre eux.
Une jeune fille de seize ans, des ailes aux pieds,
Rêvant que bientôt, elle rencontrera un fiancé.
Mariée déjà à vingt ans, mon coeur bondit de joie
Au souvenir des voeux que j'ai fait ce jour-là.
J'ai vingt-cinq ans maintenant et un enfant à moi,
Qui a besoin de moi, pour lui construire une maison.
Une femme de trente ans, mon enfant grandit vite;
  Nous sommes liés l'un à l'autre par des liens qui dureront.
Quarante ans, bientôt il ne sera plus là, 
Mais mon homme est à mes côtés qui veille sur moi.
Cinquante ans, à nouveau jouent autour de moi des bébés.
Nous revoilà avec des enfants, moi et mon bien-aimé.
Voici les jours noirs, mon mari meurt.
Je regarde vers le futur en frémissant de peur,
Car mes enfants sont très occupés à élever les leurs, 
Et je pense aux années et à l'amour que j'ai connus.

Je suis vieille maintenant et la nature est cruelle,
Qui s'amuse à faire passer la vieillesse pour folle.
Mon corps s'en va, la grâce et la forme m'abandonnent.
Et il y a maintenant une pierre là où jadis j'eus un coeur.
Mais dans cette vieille carcasse, la jeune fille demeure,
Dont le vieux coeur se gonfle sans relâche.
Je me souviens des joies, je me souviens des peines.
Et à nouveau je sens ma vie et j'aime.
Je repense aux années trop courtes et trop vite passées,
Et accepte cette réalité implacable que rien ne peut durer.

Alors ouvre les yeux, toi qui me soignes et regarde.
Non la vieille femme grincheuse... Regarde mieux, tu me verras !

 

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Les soignants d'un service gériatrie irlandais ont trouvé ce poème sous l'oreiller d'une femme qui venait de s'éteindre. Il fut traduit en une multitude de langues et continue de faire le tour du monde.

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 05:30

Rumi

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Le blog de Sylvie R.

Des temps d'échange autour des huiles essentielles et du bien-être au naturel...

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Equivalences

1 ml* d'HE = 25 gouttes = env. 1 cuillère à moka 

5 ml d'HE = 100 à 120 gouttes = env. 1 cuillère à café

15 à 20 ml d'HE = env. 1 cuillère à soupe

 

*Selon l'HE, 1 ml = 20 à 27 gouttes

Dilutions

1 % Application dermocosmétique

3 % Réparation tégumentaire (nasal/articulaire)

5 % Action sur SNC (stress/bien-être)

7 % Massage circulatoire (sanguine et lymphatique)

10 % Massage musculaire, tendineux, articulaire

15 % Sport (préparation à l'effort, réparation)

20 % Application systémique (ou locale)

50 %  à 100 % Action thérapeutique pure

Précautions d'emploi

. Gardez toujours les huiles essentielles hors de portée des enfants.

. Pour éviter toute réaction dermique, toute intolérance ou allergie cutanée aux huiles essentielles, procédez toujours à un test dans le creux du coude avant d'appliquer un mélange aux huiles essentielles.

. Certaines huiles étant photosensibilisantes (angélique, orange, bergamote, citron…), ne pas s'exposer au soleil après application

. L'usage d'huiles essentielles est déconseillé pour les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes épileptiques, en cas d'allergies respiratoires ou de problèmes de santé graves.

. Sauf avis médical, n'utilisez pas d'huiles essentielles chez les bébés et les enfants de moins de 3 ans.

. Consultez un médecin aromathérapeute pour traitement par voie orale

. En cas d'ingestion accidentelle, avalez plusieurs cuillérées d'huile végétale afin de diluer l'huile essentielle et contactez un centre anti-poison.